Le manque de visibilité et de moyens, chez les archers, on connaît. Notre sport pourraît être qualifié de confidentiel -75 500 licenciés contre plus de deux millions pour le football, par exemple. Et qui, en dehors d’un cercle restreint de passionnés et de leurs proches, connaît le tir 3D ?
Quant aux moyens, on a appris à faire beaucoup avec peu. On sait se remonter les manches pour soutenir et développer la pratique de notre sport, aller frapper aux portes pour solliciter des financements.
Nos atouts, ce sont la bonne volonté, l’investissement personnel et la solidarité. Nous ne pourrions rien faire sans cela.
Le syndrome d’Usher 2, c’est un peu pareil. Une maladie génétique rare : un cas sur 25 000 naissances. Qui passe sous les radars des grands laboratoires, car la recherche ne serait pas rentable. Qui n’est pas financée par le secteur public, lequel a d’autres urgences.
Continuer la lecture de « Usher 2, une maladie à bas bruit »